Tortuguero ... le pays des tortues. Oui, mais ... vais-je en voir ? rien n´est moins sur ... nous ne sommes actuellement pas à la pleine saison de ponte de ces animaux et même les guides-rabateurs vous annoncent un "fifty-fifty" sur les chances d´en voir au cours des excursions qu´ils proposent; bref : non ... je n´en verrai pas.

Peu importe, je vais quand même allé voir ça, et donc partir pour une excursion de nuit (entre 20:00 et 22:00) en croisant les doigts ...

Tortuguero, c´est un peu un endroit oublié, coupé du monde (ok ... ya internet) et on n´y vient qu´en bateau ou en avion; je me faisais la réflexion en me balladant dans le village qu´il n´y avait pas de voiture ! pas de camion, ni de bus : quel bonheur !
Le village, c´est des maisons en bois, sur pilotis, ou à même le sable, il règne une ambiance de douceur, de tranquilité ... wouah ! je crois que j´ai bien fait de finir mon séjour par ce hâvre de paix ...

Mon hôtel ? une maison coloniale en bois, posé sur le sable, à 50 m de la plage; ma chambre est au premier étage, donnant sur un balcon commun d´où on apperçoit l´océan, dont le bruit des vagues vous berce ... ah là là ... L´hôtel est quasiment désert, je pense que seules 3 chambres sont occupées dont la mienne.

Je vais rester 3 ou 4 nuits ici, tant que je m´y sens bien et puis je rentrerai sur San José; mon avion décolle mardi - à part si mon ami le volcan Arenal fait des siennes ;-)

Le trajet depuis Arenal a pas été des plus agréables, car on nous a entassé dans un minibus, avec un chauffeur con, qui n´a pas actionné la clim de son engin et qui s´est permis de faire une détour de bien 30 km pour aller chercher des papiers "2 minutos por favor" c´est ça !

Puis on a pris le bateau et avons parcouru les canaux qui mènent à Tortuguero; en chemin, on a vu des tas de lézards verts appelés "basilic" ou encore "jésus christ" car figurez-vous que ces bestioles qui se déplacent à une vitesse de 12 km par heure, marchent sur l´eau ! véridique, j´ai vu ça de mes propres yeux et  à jeun !
On également vu un crocodile qui roupillait sur la berge, la gueule ouverte ...

Alors là ! voilà un vrai Café-internet où je suis tombé ! la patronne vient de m´amener une tasse de ce délicieux breuvage ! "con mucho gusto" quelle classe !

Pour Yvonne ...

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