6h00 : je me lève ! j´en suis moi même dérouté; la nuit fut réparatrice et le calme de l´hôtel très appréciable.
Une bonne douche et je vais prendre mon petit déjeuner, qui selon le guide, est fabuleux, Effectivement, un buffet impressionnant et plein de bonnes choses, arrosées par un excellent café, et de délicieux jus de fruits frais (notamment Ananas-Riz !)
Le tout se prend dans un jardin tropical, et un éééééééénorme écureuil vient faire le guignol pour avoir un bout de pain.
Le personnel est une fois de plus très sympahtique.
Je quitte l´hôtel à la découverte de San José; il ne fait pas beau : nuageux, quelques goutes de pluies de temps en temps, mais il fait chaud, très chaud même, et on doit approcher les 350% d´humidité : bienvenue sous les tropiques.
La ville est bruyante, encombrée, grouillante, mais assez soignée parfois, avec de beaux jardins. Des voitures, des camions, des bus de partout : ça klaxonne dans tous les sens et très vite, on est saisi par l´air irrespirable des gaz d´échappement : le pot catalytique ne doit pas être légion ...
On est bien dans une ville sous les tropiques, il n´y a pas de doute.
Je me sens à l´aise, mais pas complètement; ai-je tort ? je n´en sais rien; en tout cas j´hésite à sortir mon appareil photo; cela dit, au bout de quelques heures de déambulation, je me sens mieux, et je me souviens que j´ai toujours eu un temps d´adaptation dans mes précédents voyages.
Je visite le Museo del Jade : peu d´intérêts au regard des 8 $ qu´il faut débourser pour y rentrer.
Mois qui suis une boussole ambulante, je me surprend à ne pas me retrouver dans cette ville, même avec plusieurs plans ! Je finis par demander où je suis à un jeune tico, qui se révéla hyper sympa; il s`appelle Jesus et on a discuté un moment, de son pays (il m`a donné des conseils), de foot (le match entre la France et le Costa Rica, et quelles sont les chances de la France au Mondial)
Je retrouve enfin mon chemin et je vais faire un tour au Mercado Central, qui est un dédale d´étals très divers; c´est là que j´ai décidé de manger, dans un encore-plus-bouiboui que la veille, mais le prix est encore plus dérisoire.
J´ai été tr`s amusé par le ballet des serveuses, désabusées au possible, qui n´arrêtait pas de dire, dans le but d´attirer le chaland : "que desea Joven, que desea Señora, que desea Caballero" ... cela semblait être un pur automatisme et elle le disait sans arrêt ...
Je m`arrête prendre un expresso chez un torrefacteur : digne à réveiller un mort !
Puis me voici devant cet ordinateur pour vous narrer ces deux jours, me battant avec ce clavier espagnol (pardon pour les fautes ...)

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